Cœur noir, « SS Sturm Brigade Wallonie »
Lyrics:
Je suis un jeune volontaire, j’avance vers l’ennemi
Je suis si loin de mon pays, je me bats pour la patrie
J’ai juré fidélité à mon chef bien-aimé
Il n’y a qu’à la guerre qu’on est libre, Staline, on vient te finir
« Sieg Heil, Sieg Heil, Sieg Heil ! » qu’on criait face à la neige
Le vent sèche le sang sur nos visages
Nous combattons pour un monde meilleur, pour envoyer ce vieux monde en enfer
Le froid, par moins 40, la faim, rien dans le ventre
Les balles sifflent de tous côtés dans cet hiver russe impossible
Notre idéal nous rend invincibles, nous prenons les rouges pour cible
Et dans notre sanglant sillage défilent leurs maudits cadavres
« Marchons, marchons, marchons », et le diable avance avec nous
Nous combattons pour l’Europe et la liberté
Nous chassons de nos pays tous ces voyous
Car notre honneur s’appelle fidélité
Qu’est-ce qu’elle était belle, la légion Wallonie
Pour l’Europe nouvelle, j’ai sacrifié ma vie
Partis à l’aventure de toute la Belgique
Détruire la pourriture judéo-bolchevique (x 2)
L’ennemi a trépassé, nous ne sommes plus qu’une poignée
Pleurons pour les frères tués, chantons pour toujours triompher
Mais à Stalingrad le destin n’en fait qu’à sa tête
La défaite des Allemands marque la fin du front de l’Est
« Adieu, adieu, adieu », à toi belle lueur d’espoir
Au beau rêve d’instaurer l’Ordre nouveau
Le soleil pour mille ans doit briller là-haut
Mais je ne vois dans le ciel que le désespoir
(Refrain)
Retranchés en Estonie, la tristesse investit nos cœurs
Notre unité est en déroute, on vide les derniers chargeurs
Le commandeur, Léon Degrelle nous ordonne de nous disperser :
« Cette fois, c’est la fin de la guerre, désormais ils vont nous traquer
Fuyez, fuyez, fuyez, pendant qu’il en est encore temps
Rentrez chez vous défendre vos enfants
Adieu, mes chers camarades combattants,
Partez pour ne pas finir dans les camps ! »
(Refrain)
En Belgique je suis rentré après cette belle épopée
Non, nous n’avons peut-être pas gagné, mais je n’ai rien à regretter
Quand chez moi je suis rentré, à peine le temps de frapper
Quand chez moi je suis rentré, je n’aurais pas pu deviner
Soudain des balles, oui, ce sont bien des bruyantes rafales
Les résistants qui m’accueillent avec des balles
Je m’écroule lentement devant ces chacals, juste devant ma maison natale
(Refrain)
J’ai le cœur noir, et c’est pas vos balles qui m’ôteront ce sourire
Car aujourd’hui, je meurs comme un fasciste
Je tombe, je crève, et surtout je vous emmerde
De toute façon, ce monde, je me marre de ce qu’il en reste
Maman, je voulais te revoir depuis si longtemps
Et c’est dans mon sang que je me noie alors que tu ouvres la porte
Oui, c’est comme ça en Occident qu’on remercia les combattants
Qui ont lutté, risqué leur vie, pour la grandeur et la beauté
(Refrain)